jeudi 18 septembre 2008
HEC2D au Népal
mardi 2 septembre 2008
mardi 12 août 2008
Quelques images du Gasherbrum 2
Voici un diaporama contenant les photos de la marche d'approche et de l'expedition.
On y voit des paysages, des montagnes, des porteurs, quelques alpinistes egares (nous!).
Peu d'images d'escalade et de la voie a ce stade, ce sera dans la video que nous sommes en train de monter et qui sera sur ce site d'ici quelques jours !
Conflit météo...
Avant toute chose, nous souhaitons rendre hommage aux 11 victimes de la catastrophe du K2, ainsi qu'à leurs familles. Sur le trek de retour, nous avons rencontré plusieurs expéditions touchées par la catastrophe (notamment des Norvégiens et des Serbes) – perdre un ami en montagne est une expérience horrible…
Les discussions que nous avons pu avoir avec les rescapés furent riches d'enseignements, nous y reviendrons dans ce blog.
Avant cela, quelques explications sur la fin non fructueuse de notre expédition.
Cette année encore, la météo a été inégale. Quelques créneaux isolés en Juin puis autour du 6 Juillet et du 18 Juillet ont permis aux alpinistes présents de tenter le sommet, sans succès pour la majorité d'entre eux. Le 28 Juillet, la super fenêtre météo s'est ouverte – trois jours trop tôt pour nous malheureusement (nous sommes arrivés au camp de base le 19 Juillet).
Ainsi, nous avons pu monter au Camp 3, à 7 000 mètres d'altitude pour finaliser notre acclimatation. Les autres alpinistes (tous présents depuis plus d'un mois au camp de base, donc déjà parfaitement acclimatés) ont pour leur part tenté le sommet entre le 30 Juillet et le 1er Août. Parmi eux, 8 ont réussi.
De retour au camp de base, à 5000 mètres d'altitude, (il faut au moins 48 heures à une altitude décente pour « fabriquer » des globules rouges et donc s'acclimater), nous nous sommes reposés les deux jours suivants, avant de tenter une montée vers le camp 1 le 1er Août. Au milieu du glacier, Axel s'est malheureusement trouvé mal (intoxication alimentaire, plutôt courant dans la région…) et nous avons renoncé. Le lendemain, je suis monté au camp 2, en espérant tenter un truc mais sans visibilité sur la météo, l'effort était vain. Le temps a changé et le vent a forci en altitude.
Nous nous sommes donc retrouvés au camp de base début Août, parfaitement acclimatés, en pleine forme, motivés avec des camps en place mais… esseulés, car les autres expés étaient toutes descendues et en train d'organiser leur retour vers la civilisation.
Ne souhaitant pas nous retrouver seuls sur la montagne sans prévisions météo (et donc sans visibilité sur l'arrivée d'une éventuelle nouvelle fenêtre), devant refaire la trace à deux, nous avons pris la décision frustrante –mais sage ?- de laisser notre orgueil de côté...
Je vous laisse imaginer les sentiments que j'ai ressentis face à cette décision, après tous les efforts que nous avons fait pour arriver là, et si près du but… Vraiment si près du but… Mais je pense aussi qu'il faut savoir renoncer - «un bon alpiniste est un vieil alpiniste» dit la doxa-, j'ai aussi entendu que la montagne ne devrait pas s'en aller dans les années qui viennent.
Il me reste encore quelques efforts à faire pour digérer pleinement cet échec, mais je suis sur la voie… Certes, ça ne peut pas marcher à chaque fois !
Et indépendamment du sommet, nous avons vécu une aventure humaine très forte, très enrichissante d'un point de vue personnel. Nous avons clairement progressé (je ne parle pas de
montagne !) - n'est-ce pas le plus important ?
Thomas Grenier
lundi 11 août 2008
Retour sur terre...
Tout s'est un peu precipite ces derniers jours; passage du Camp de base a Hushe par le Gondo Goro La en deux jours, puis une jounee au paradis dans le village d'Altav notre cook, une poigneee d'heures a Skardu, enfin 24 heures de jeep et bus non stop (on passe l'anecdote du tableau de bord qui prend feu a minuit au milieu des gorges de l indus...).
On regle de debrief 'Paper wok' avec les autorites Pakistanais cette apres-midi, on recupere notre caution laisse a la compagnie d'helicopetere en cas de secours et on file a Lahore, a 500 km d'ici d'ou on espere attraper un vol pour Paris idealement demain.... ouf !
Promis, nous postons plus de details, des photos, des videos, des emotions dans les jours qui viennent. Inch Allah !
--
Thomas Grenier
samedi 2 août 2008
Des nouvelles du front
Il est vain d'essayer de rendre compte des difficultés et de la souffrance associées à chaque pas en altitude quand on ne les a pas vécues, ce qui est mon cas. De même est-il difficile d'expliquer les stratégies d'ascension, l'évaluation des risques, les tergiversations, la décision finale d'y aller ou pas. J'aimerais simplement (leur) dire que du camp de base où ils sont, ils m'ont captivée et fait rêver à chacun de leurs appels : MERCI ET BRAVO !
Margot
vendredi 1 août 2008
"Northern Areas", une region politiquement a part
Rencontre avec un elu local
Imran Nadeem Shigri est membre du Pakistan Muslim League (PML), l'un des deux grands partis politiques pakistanais, avec le Pakistan Peoples Party (PPP), le parti des Bhutto.
jeudi 31 juillet 2008
Une matinee avec des adolescentes pakistanaises
Le statut de la femme au Pakistan aura ete l une des questions de notre voyage. Nous avons decide d aller plus loin dans nos echanges et d aller a la rencontre d une ecole de jeunes filles, afin de sentir ce qui anime une adolescente pakistanaise, ses envies, ses frustrations.
Une principale accueillante et effrayante
Nous avons ete accueilli en debut de matinee par la responsable de l'etablissement. Diplomee d'un doctorat d'Urdu, elle enseigne l'histoire perse aux etudiantes. L'accueil est courtois, mais distant. Je m'aventure dangereusement vers une poignee de main, mais la reaction choquee me fait comprendre la maladresse de mon geste. Apres un echange rapide sur les difficultes de l'ecole, elle nous ouvre les portes habituellement si secretes des classes de jeunes filles. Nous allons enfin pouvoir decouvrir le veritable etat d'esprit d'une jeune fille pakistanaise.
Lucidite sociale ou conformisme inquietant?
L'echange avec les etudiantes de la premiere classe, la plus agee, est tendu. Nous comprendrons par la suite que la presence de la principale a certainement freine les velleites d'echange. Un tour de classe sur les projets pour le futur revele qu'une majorite des etudiantes espere devenir un jour enseignantes ou medecins. Cette homogeneite convenue reflete-t-elle une lucidite quant aux besoins forts de la region ou s'agit-il d'un conformisme inquietant? Quelques etudiantes se distinguent neanmoins, souhaitant etudier le Coran ou rejoindre l'armee. Le sens des responsabilites sociales, familiales, religieuses semblent present chez toutes. Nous regrettons un manque d'extravagance ou de revoltes si habituelles chez les adolescentes de cet age.
L'echange avec la seconde classe, sans la principale, est plus vivant, destructure. Une etudiante nous explique avec force et conviction que nos societes sont trop focalisees sur l'argent, oubliant les valeurs essentielles de la vie. Nous tentons d'expliquer l'epanouissement possible dans le travail et nous temoignons de la richesse que nous tirons de vivre dans une societe diverse et tolerante. La tolerance et l harmonie permettent de faire rejoindre nos opinions. Nous aurions aime des echanges plus intimes et plus longs, mais la pudeur de ces jeunes filles limite les possibilites. Le temps des remerciements est deja arrive. Cette porte entrouverte pose plus de questions qu'elle n'apporte de reponses. Nous nous en doutions.
mercredi 30 juillet 2008
Alive and well in Pakistan...
La Polygamie au Pakistan, quelle realite ?
Les Trango Towers
Rencontres avec des Femmes, Hushe
Rencontres avec des Femmes, Askole
mardi 29 juillet 2008
Axelle et Guillaume, Passage du col du Gondogoro
Nous avons eu le plaisir de franchir le col du Gondogoro pour notre retour. Cette journee excitante a commence a 1 heure du matin. Un rapide coup d'oeil sur le ciel : étoilé, c'est bon ! 1 heure plus tard nous sommes sur la moraine puis sur le glacier que nous traversons à l'aplomb du col. Au crépuscule, nous sommes au pied du premier mur de glace et nous chaussons les crampons. La pente est raide. Le parcours est splendide, contournant les crevasses et enjambant les séracs. Chaque ressaut gagné en fait découvrir un autre et nous commencons à nous demander où est ce fameux col... Axelle refuse avec obstination de se faire porter, tirer sur les derniers metres, alors qu un vieux montagnard Pakistanais avait pris cause pour elle. Finalement le col est atteint, avec le sourire. Axelle atteint 5650 metres pour sa premiere experience en montagne. La vue sur le K2, le Broad Peak et les Gasherbrums de Thomas et Axel est tres voilee, mais le bonheur est total. Nous nous decidons finalement a y aller. La descente est pour le moins inquietante car exposée aux chutes de pierres. La premiere heure est protegee par des cordes fixes qui n'inspirent en réalité pas trop confiance. Mais, ca a l air de tenir. Chacun y va de sa méthode : Axelle refuse a nouveau les epaules de son serviteur du jour, notre porteur, devenu compagnon de route, y va face a la pente avec ses chaussures en plastique, alors que notre guide Raza se retrouve le plus souvent sur le derriere. Qu'importe, tant que ça descend ! Mais c'est quand même avec soulagement que nous nous retrouvons sains et saufs sur les premières dalles horizontales. L'itinéraire traverse ensuite un éboulis très meuble avant de rejoindre une moraine qui n'en finit pas : ça monte un peu puis ça descend, ensuite ça remonte et à nouveau ça descend... Et la chaleur se fait forte, et les gourdes sont à sec... Au bout du compte, nous arrivons finalement dans un petit coin de verdure au milieu de la vallee de Hushe, petit coin de paradis ...
Thomas et Axel, Objectif atteint : LE CAMP 3
Cela faisait plusieurs jours que nous étions sans nouvelles d’Axel et Thomas, et pour cause : profitant d’une fenêtre météo favorable, ils sont partis ces 5 derniers jours à l’assaut de la montagne. Objectif : s’acclimater. Ils étaient donc hier à plus de 7 000 m d’altitude, au camp 3, après avoir dormi au camp 2. La vue est superbe sur les autres sommets du Gasherbrum. Ils étaient heureux d’avoir atteint ce premier objectif et de se sentir bien (ou pas trop mal).
Alors, pourquoi redescendre au camp de base quand on est si proche du but ? Déjà parce que le sommet culmine quand même à 1 000 m plus haut, et que ce dernier palier est le pire à mater. Chaque pas à cette altitude est une épreuve et après 4 jours de souffrance non stop, c’était trop. Ensuite parce qu’Axel avait mal dormi la nuit précédente et qu’ils ne voulaient pas prendre de risque inconsidéré. Axel a finalement atteint hier le camp 3 avec Thomas, mais prudence est mère de sûreté.
Nos deux athlètes sont à présent de retour au camp de base pour quelques jours de repos et de littérature. Ils espèrent bénéficier d’une nouvelle éclaircie de 3-4 jours en début de semaine prochaine, afin de tenter l’ascension ultime. Pour l’instant ils croisent les autres expéditions qui sont déjà acclimatées et qui profitent du beau temps et de la trace de Thomas et Axel pour tenter le sommet. Cette attente est difficile : frustration, anxiété, mal du pays et un peu de démobilisation après ces 5 jours de souffrance dans le froid… Thomas, Axel, surtout tenez bon, on pense bien à vous et ce que vous avez fait est déjà en soi exceptionnel !!!!
Margot (suite à un appel de Thomas il y a 1 heure)
Droit de femmes : en premier lieu, la sante
Plusieurs fois, on nous a raconte ces histoires, notre guide, par exemple, pakistanais, cultive, "eduque", comme il dit, et humanitaire ; son histoire date de 1994.
Pour la plupart de nos interlocuteurs - masculins, je n'ai pas encore rencontree une femme parlant anglais dans la region de Skardu, la situation des femmes s'ameliore dans la region ; en particulier, maintenant, si un homme tue sa femme, il peut etre ennuye par la police, ce qui n'etait pas le cas dans les annees 1990.
La situation, en particulier au niveau sanitaire, reste neanmoins critique pour les femmes de la region.
Face a cette situation explosive, on ne compte que deux gynecologues dans la region de Skardu. Ces deux gynecologues sont en plus inaccessibles a la majorite des femmes des villages de la region, puisque, pendant pus de six mois par an, ces villages sont coupes du monde, la route etant rendue impraticable par les chutes de neige...
Le probleme principal n'est pas tant le manque de medecins, que le fait que les hommes n'envoient pas leurs femmes consulter en cas de maladie. D'apres mes discussions, la raison invoquee n'est pas le fait qu'une femme soit consultee par un homme, juste le fait qu'une consultation est payante, ou, du moins, le trajet pour se rendre dans un hopital.
dimanche 27 juillet 2008
Retour d'Axelle et Guillaume
Guillaume et Axelle devaient prendre le chemin du retour jeudi 24 juillet. Mais les porteurs sont « cool comme au Ghana : jeudi ou vendredi… alors ce sera vendredi ! ». Donc départ normalement vendredi 25 juillet. L'itinéraire du retour est différent : ils pensent passer par un col à 6000 m et ainsi faire le trajet en 4 jours. Mais si Axelle a trop de difficultés ils auront le temps de revenir sur leurs pas et de reprendre le trajet de l'aller.
mardi 22 juillet 2008
Considérations météorologiques
C’est la fin de la saison au Gasherbrum. Beaucoup d’expéditions attendent une dernière éclaircie météo de 4-5 jours pour tenter l’ascension du sommet, ayant prévu de toute façon de repartir à Skardu d’ici une dizaine de jours.
Il fait très chaud, avec beaucoup brouillard, des conditions météo pas idéale pour une ascension. Avec la chaleur, des crevasses s’ouvrent dans le glacier. Les parties les plus techniques entre le camp de base et le camp 1 sont équipées par des cordes fixes mais les nouvelles crevasses compliquent beaucoup l’ascension, contraignant parfois les grimpeurs à des changements d’itinéraire.
Après plusieurs jours au camp de base et leur expédition réussie au camp 1, Axel et Thomas se sentent en forme. Pourtant, c’est principalement les conditions météo et l’apparition ou non d’une « fenêtre météo » qui décidera de l’issue de leur séjour.
En attendant : repos et lecture, avec notamment «Belle du seigneur » et Balzac au programme de Thomas.
Margot
L’ascension du camp 1
Hier à 4h du matin : éclaircie météo. Guillaume, Axel et Thomas en profitent pour partir pour le camp 1, situé à 6 000 m. De nuit, éclairés par leur seule lampe frontale et lestés de sacs à dos très lourds, ils ne trouvent pas la trace et se perdent sur le glacier. Ils arrivent finalement épuisés, après 8h de marche à l’aveugle, au camp intermédiaire. Ils y passent la nuit, sous la neige et dans le brouillard et repartent à l’aurore , pour atteindre et installer le camp 1.
Il faut s’imaginer comme un petit village mort au milieu du glacier, une quinzaine de tentes vides qui attendent les expéditions qui les ont installés. Dans chaque tente un réchaud, des provisions pour l’ascension et les duvets d’altitude. Un peu désert le camp 1 !
Après s’être délestés du matériel, les 3 compères sont redescendus retrouver Axelle au camp de base, à 5 000 m.
Par la suite, Axel et Tom vont se reposer quelques jours et continuer à s’acclimater, avant de repartir pour le camp 1. L’objectif sera d’y camper puis de monter au camp 2 (alt : 6 500 m), de l’installer et d’y dormir 1 nuit et enfin de monter au camp 3 (alt : 7 300m), dernière étape avant le sommet. A partir du camp 1, l’itinéraire est mieux connu et les traces des expéditions précédentes plus visibles.
Axelle et Guillaume se reposent au camp de base aujourd’hui et demain avant de repartir après-demain pour Skardu, par un itinéraire plus court qu’à aller (3 jours). Ils seront accompagnés du guide, du chef des porteurs et du cuisinier pakistanais. Ne resteront au camp base que Thomas et Axel ainsi que l’aide cuisto.
Ce soir, en prévision du départ, dîner de fête : fondu avec les restes du fromage et du jambon apportés de France, le tout alcoolisé de Pastis offert par des Français sur le départ. Du très léger…
Margot (avec Thomas par téléphone 30 minutes plus tôt)
lundi 21 juillet 2008
Petit retour sur le trek d'approche qui a occupé nos 4 aventuriers toute la semaine dernière
Journées « reposantes » selon Thomas : lever 5h ou 6h du mat', « petite » marche de 5h à 7h selon la difficulté de l'étape puis sieste pendant 2h, repos et lecture le reste de l'après-midi et coucher à 9h du soir. Un menu simple et nourrissant : du riz à tous les repas ! En effet, le fromage envoyé de France avec le reste du fret a entièrement fondu et ils attendent l'arrivée au camp de base pour tuer le bouc qui fait le chemin avec eux.
Ils sont partis avec 62 porteurs et leur officier de liaison, le fameux retraité de la marine pakistanaise. Règlementairement, chaque porteur transporte une charge de 25 kg max. L'équipe se réduit à mesure que le trek avance, puisque chaque jour sont consommés de la nourriture et de l'essence (pour faire chauffer la tambouille ?). Quant à l'officier de liaison, il a renoncé dès le deuxième jour du trek : mal de tête persistant. C'est sûr qu'ils sont loin du niveau de la mer…
Le trek les a fait cheminer pendant une centaine de km au cœur de l'imposant glacier Baltoro, le 3ième plus grand glacier du monde. L'itinéraire sur le glacier varie tous les ans, en fonction de l'avancée des glaces. Face à eux, la chaine des Gasherbrum, dont trois sommets culminent à plus de 8 000 m (les GI, GII et GV). Sur les photos, ça fait rêver, alors en vrai… Le temps est au beau fixe, il fait très chaud et la suite de l'expédition s'annonce bien.
Arrivés au camp de base en fin de semaine dernière, Thomas, Axel et Guillaume vont y séjourner quelques jours le temps de s'acclimater à l'altitude. Puis, si tout va bien, départ pour le camp 1 (alt : 5 900 m), avec escalade de cascades de glace, sans porteur. Axelle attendra Guillaume au camp de base avant de redescendre avec lui vers Skardu.
Margot (avec Tom au bout du fil la semaine dernière)
dimanche 20 juillet 2008
Babies
Babies : donné par le chef des porteurs à Axelle et Guillaume. En effet,
ces deux-là n'ont jamais "fait de 8000" ! Guillaume a déjà monté un
4000, Axelle peut-être 2500 en Mongolie... Le trek de ces 7 derniers
jours les a menés de 3500 à 5000 m d'altitude !
Aurélie
Porteurs
Les quatre amis sont conscients d'aider ces gens par le travail qu'ils leur
fournissent, mais se sentent impuissants lorsqu'ils les voient faire
demi-tour sans équipement après leur arrivée au camp de base.
Ils leur ont laissé quelques produits de première nécessité, mais ne
voient pas quelle attitude serait la plus juste à adopter dans cette
situation.
Aurélie
Deux
C'est le nombre de gynécologues installés dans tout le Nord du
Pakistan. L'accès des femmes à leurs soins resterait très
compliqué, notamment lorsqu'elles habitent des villages non
desservis par la route.
Axelle a demandé, dans le dernier village qu'ils ont traversé, à
pouvoir entrer dans une habitation afin de parler avec des femmes
de la région.
Aurélie
Arrivée au camp de base
Arrivée ce midi donc au camp de base à 5050 m d'altitude, après un
trek de 7 jours (dont 1 de repos) sous un très beau temps. Il fait
maintenant très froid ; sous la tente le seul bruit qu'ils entendent
est celui de la neige qui tombe en continu : la palette des couleurs
est passée du blanc-marron-grand ciel bleu, au blanc-dégradés de
marron... et encore blanc. En effet, ils évoluent sur un glacier
recouvert par endroits d'une couche de pierres qui peut atteindre 1m
d'épaisseur.
Les 40 porteurs ont à présent fait demi-tour ; ne restent avec eux que
le guide, le chef des porteurs et le couple de cuisiniers.
Aurélie
mardi 15 juillet 2008
La neige en vue
Tout va bien pour les quatre.
Après deux jours de marche dans un paysage de pierre et de sable, sous
trente-cinq degrés, ils sont arrivés dans la vallée à 3000 mètres
d'altitude.
Ils aperçoivent enfin la neige.
Aujourd'hui, journée occupée à régler des questions administratives,
et donc, à profiter d'un peu de repos.
elsa
jeudi 10 juillet 2008
Des femmes voilees, premieres impressions
Skardu la magnifique !
Nous devrions finalement qavoir 40 porteurs pendant 8 jours pour toute la marche d'approche. Puis, au Camp de Bas, nous serons avec notre guide, le liaison officier, notre cook et son 'runner', qui est en charge de gerer l'approvisionnement depuis l'entrepot improvise a Concordia, a 8 heures de marche du camp de base. Et nous devrions rejoindre pres de 150 personnes (alpinistes et equipes locales) deja installees, comme nous l'a confirme un Allemand sur le retour croise ce matin au lodge. Une fois de plus, on a un peu l'impression d'arriver apres la bataille (la saison se deroule en general de Juin a Juillet, et non de Juillet a Aout), mais en raison de nos obligations professionnelles, nous n'avons pas vraiment eu le choix... Inch allah, nous n'allons pas nous inquiter pour autant, et puisqu'il n'y a plus de saisons en raison du rechauffement, ce sera peut etre a notre avantage !
« Pour un bébé, s’asseoir sur un canapé équivaut à gravir l’Everest »
C’est avec cette accroche que Pampers espère vendre ses couches à la jeune Maman que je suis. Spéciale dédicace à mon frère Tom qui appréciera que sa nièce partage quotidiennement ses exploits. Ceci étant dit, il me semble que nous devrions exiger que des communiquants aussi talentueux nous apportent quelques précisions : parlent-ils de l’ascension de l’Everest avec ou sans oxygène, en solo ou accompagnés de guides et sherpa, de jour ou de nuit… ? Cela manque un peu de précisions et de tout façon, j’ai entendu dire que l’Everest, c’est surfait.
Nos quatre amis Thomas, Axel, Guillaume et Axelle sont bien arrivés à Islamabad et brûlent déjà de quitter cette ville sympathique. Leur objectif : l’ascension de non pas un mais deux 8 000, les Gasherbrum I (altitude : 8 068 m) et II (altitude : 8 035 m)… dans le désordre. Outre leur appartenance au club très sélect des « + de 8K », ces deux sommets ont en effet en commun leur camp de base, à 5 900 m d’altitude. Donc quand est redescendu du G II, on est naturellement tenté d’aller saluer le G I dans la foulée. Et oui , « soyons réalistes, exigeons l’impossible » n’est pas réservé exclusivement à Ernesto G, ce pourrait également être la devise de nos intrépides amis. Au-delà de l’ascension des 2 sommets, gageons qu’ils réussiront avant tout à se faire plaisir.
Quant à Pampers, je leur suggère un slogan plus vendeur : « Pour nos bébés, soyons réalistes, exigeons l’impossible »…
mardi 8 juillet 2008
He must have been to McDonald !
L'interet principal cependant, c'est que nous avons ainsi avec nous pendant toute l'expe un Pakistanais qui parle bien Anglais, avec qui discuter et apprendre sur ce pays etonnant. Et ca, c'est top.
Notre OL s'appelle M. Hyatt (comme la chaine d'hotel eponyme - mais je ne crois pas qu'il soit aussi rigolo aue l'autre eponyme de l'hotellerie, la fameuse Paris Hilton, dommage...), 36 ans, deux enfant et... 19 ans dans la Pakistanese Navy ! Un montagnard pure souche, qui plus est, avec le pied marin... Ca va etre rock'n roll, les 100 km de trek sur le glacier !
Enfin, aux premiers abords sympathique, il est tres notablement anti-Americain. Pour lui, "American people are directly reponsible for bombings in Islambad". Ou alors dans le registre moins sanglant 'My son is sick, he ate bad food.. it's because he wen't to McDonald for sure !". Certainement, surtout quand on compare avec les conditions d'hygiene des restaurants locaux typiques... Ca annonce des discussions politiques interressantes, cool !
Le programme des jours a venir
Islamabad la brulante...
vendredi 4 juillet 2008
Trousse à pharmacie
Nous étions ensemble au Gasherbrum 5 l'année dernière, et je me rappelle avec émotion la formation de premier secours (en cas d'arrêt cardiaque, faites ci et ça,...) qu'elle nous avait délivrée juste avant que nous partions dans les camps - ambiance...
Allez, quelques lignes de la notice de notre trousse à pharmacie: Tiorfan, Imodium, Flagyl, Primperan... les plus forts auront reconnu le lien qui existe entre tous ces médocs !
mercredi 2 juillet 2008
Un peu de Parapente avant de partir
Ce dernier week-end avant le départ évidemment été consacré à l'entraînement et... au repos ! Parapente, cyclisme et course à pied au menu, avec surtout beaucoup de sommeil car je dois admettre que ces dernières semaines ont été dures... Boulot, boulot, boulot, c'est pas nécessairement le triptyque qui gagne pour avoir la caisse. Mais je en me plains pas, c'est aussi ce qui nous permet de partir !
On tentera donc de "récupérer" pendant les 100 km de marche d'approche sur le glacier du Baltoro - j'en rêve, de ce grand amphithéâtre que nous devrions aborder d'ici une dizaine de jours....
Préparation du frêt !
De quoi festoyer au camp de base et compléter autant que possible les traditionnels dal bat pakistanais (riz et lentilles). Cela dit nous ne nous y trompons pas, nous aurons du riz blanc tous les jours !
Enfin, les fins observateurs aurons vu dans le bidon blanc de gauche la bouteille de pastis que nous avons dissimulées... et que les douaniers Pakistanais se sont fait un plaisir de confisquer à l'arrivée du fret , semant la panique chez notre agent ! Au moins, on aura essayé...
mardi 1 juillet 2008
Un blog par téléphone
Un immense merci à nos sponsors
Nous avons le plaisir de vous faire part du soutien de l'agence bancaire BRED Grand'zé.
Nous aurons l'occasion de vous expliquer la nature de notre partenariat ultérieurement.
A bientôt.
lundi 30 juin 2008
Au Vieux Campeur
L’Ambassade du Pakistan ...
Nous avons pu également nous confronter aux délices des administrations : arrivée certes dix minutes seulement avant la fermeture du service, j’ai dû me battre pour que la personne responsable des visas accepte de prendre mes dossiers, puisque j’étais arrivée "beaucoup trop tard" !
Nous avons finalement récupérés nos visas (presque) sans encombre, tout comme Axel quelques jours plus tard.
dimanche 29 juin 2008
Une semaine avant le départ
Plus qu'une semaine avant le grand départ! Bientôt tous les récits de nos préparatifs et de nos aventures.
samedi 28 juin 2008
Un blog pour vous, un blog pour nous
Un blog, donc, pour vous faire partager notre aventure ; un blog, surtout, pour nous, pour lire, tout au long de notre voyage, vos réactions et messages, qui, nous l’espérons, seront nombreux : nous vous encourageons à nous écrire, nous serons très heureux de vous lire !
L'aventure commence !
C’est avec plaisir que nous vous accueillons sur notre blog : “Deux huit mille, ça se partage”, qui relate l’expédition organisée au sein de l’association HEC DEFIS DEVELOPPEMENT.
Nous sommes quatre étudiants, Axelle Ferrière, Axel de La Forest Divonne, Guillaume Kretz, Thomas Grenier, diplômés de l’école HEC Paris, en 2006 pour Axel et Thomas, en 2008 pour Axelle et Guillaume.
Nous partons début juillet, à la conquête de deux sommets de plus de huit mille mètres, les Gasherbrum I et II, situés dans le massif du Karakoram, dans le Nord-Est du Pakistan. Guillaume accompagnera Axel et Thomas jusqu’au Camp I, Axelle fera le trek d’approche jusqu’au Camp de Base.
Nous souhaitons partager avec vous nos aventures à la conquête de ces deux sommets, aux confins du Pakistan. Nous espérons que vous serez nombreux à nous lire.
À très bientôt !